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Journal / Theodor Herzl
Titre : Journal : 1895-1904 ; le fondateur du sionisme parle Type de document : texte imprimé Auteurs : Theodor Herzl (1860-1904), Auteur ; Roger Errera, Éditeur scientifique ; Paul Kessler, Traducteur ; Catherine Nicault, Préfacier, etc. Editeur : Paris : Calmann-Lévy Année de publication : 1990 Collection : Diaspora, ISSN 0768-3235 Importance : 414 p. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7021-1862-7 Prix : 160 F Note générale : Index Langues : Français (fre) Mots-clés : Herzl Journaux intimes Sionisme Sources 1870-1914 Résumé : Septembre 1897. Le premier congrès sioniste s'achève. Herzl note dans son Journal : Si je veux résumer le congrès de Bâle d'un mot - que je me garderai de prononcer en public - je dirai ceci : à Bâle j'ai fondé l'Etat juif. Si je disais cela aujourd'hui à haute voix, je déclencherais un rire universel. D'ici cinq ans peut-être, cinquante ans sûrement, chacun le comprendra. Son manifeste, l'Etat juif , publié en 1896, décrit en détail son programme et son plan : un Etat juif, en Palestine ou ailleurs. De 1895 à 1904, Herzl parcourt l'Europe à la recherche de soutiens politiques et financiers : celui de la Turquie, de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la Russie. Le voici courant de Paris à Londres, de Vienne à Constantinople, de Saint-Petersbourg à Rome et à Jérusalem. Il rencontre des souverains comme Guillaume II, le sultan Abd Ul Hamid, Victor-Emmanuel III, roi d'Italie, le pape Pie X ; des hommes politiques comme Bülow et Joseph Chamberlain ; des financiers et philanthropes juifs comme Maurice de Hirsch et Edmond de Rothschild, des notables religieux comme le grand rabbin Zadoc Kahn à Paris. Herzl dresse de l'Europe, en cette fin de siècle, un portrait haut en couleurs, où le jugement de l'homme politique se double du talent d'observation du journaliste. Il ne décrit pas que les grands de ce monde : à Londres, dans l'East End, à Sofia et à Vilna, face aux foules qui l'acclament comme un sauveur, il prend la mesure des masses juives et de leur attente. Il restitue aussi le climat fiévreux et passionné des premiers congrès sionistes et les débuts du mouvement. La forte personnalité de Theodor Herzl domine ce texte : visionnaire et homme de son temps, meneur d'hommes, observateur aigu des individus et du pouvoir, se consacrant tout entier à sa mission historique, il est conscient de la faiblesse de ses moyens comme de la grandeur de sa tâche. Lorsqu'il meurt en 1904, rien n'est acquis. Mais un mouvement existe, un élan est donné, une espérance suscitée, l'adhésion et l'action des militants et des responsables confirmées. Ainsi sont posées les fondations de ce qui deviendra plus tard, avec l'appui décisif des grandes puissances, le Foyer national juif, puis l'Etat d'Israël. Journal : 1895-1904 ; le fondateur du sionisme parle [texte imprimé] / Theodor Herzl (1860-1904), Auteur ; Roger Errera, Éditeur scientifique ; Paul Kessler, Traducteur ; Catherine Nicault, Préfacier, etc. . - Paris : Calmann-Lévy, 1990 . - 414 p. ; 21 cm. - (Diaspora, ISSN 0768-3235) .
ISBN : 978-2-7021-1862-7 : 160 F
Index
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Herzl Journaux intimes Sionisme Sources 1870-1914 Résumé : Septembre 1897. Le premier congrès sioniste s'achève. Herzl note dans son Journal : Si je veux résumer le congrès de Bâle d'un mot - que je me garderai de prononcer en public - je dirai ceci : à Bâle j'ai fondé l'Etat juif. Si je disais cela aujourd'hui à haute voix, je déclencherais un rire universel. D'ici cinq ans peut-être, cinquante ans sûrement, chacun le comprendra. Son manifeste, l'Etat juif , publié en 1896, décrit en détail son programme et son plan : un Etat juif, en Palestine ou ailleurs. De 1895 à 1904, Herzl parcourt l'Europe à la recherche de soutiens politiques et financiers : celui de la Turquie, de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la Russie. Le voici courant de Paris à Londres, de Vienne à Constantinople, de Saint-Petersbourg à Rome et à Jérusalem. Il rencontre des souverains comme Guillaume II, le sultan Abd Ul Hamid, Victor-Emmanuel III, roi d'Italie, le pape Pie X ; des hommes politiques comme Bülow et Joseph Chamberlain ; des financiers et philanthropes juifs comme Maurice de Hirsch et Edmond de Rothschild, des notables religieux comme le grand rabbin Zadoc Kahn à Paris. Herzl dresse de l'Europe, en cette fin de siècle, un portrait haut en couleurs, où le jugement de l'homme politique se double du talent d'observation du journaliste. Il ne décrit pas que les grands de ce monde : à Londres, dans l'East End, à Sofia et à Vilna, face aux foules qui l'acclament comme un sauveur, il prend la mesure des masses juives et de leur attente. Il restitue aussi le climat fiévreux et passionné des premiers congrès sionistes et les débuts du mouvement. La forte personnalité de Theodor Herzl domine ce texte : visionnaire et homme de son temps, meneur d'hommes, observateur aigu des individus et du pouvoir, se consacrant tout entier à sa mission historique, il est conscient de la faiblesse de ses moyens comme de la grandeur de sa tâche. Lorsqu'il meurt en 1904, rien n'est acquis. Mais un mouvement existe, un élan est donné, une espérance suscitée, l'adhésion et l'action des militants et des responsables confirmées. Ainsi sont posées les fondations de ce qui deviendra plus tard, avec l'appui décisif des grandes puissances, le Foyer national juif, puis l'Etat d'Israël. Exemplaires
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